Choderlos De Laclos Les Liaisons dangereuses (1782) incipit
Denis Diderot ( 1782 )
18eme siècle = siècle des Lumières
Confrontation des deux points de vue sur le bonheur à l'aide de deux lettres de ce roman épistolaire.
I) Le Vicomte de Valmont à la Présidente de Tourvel Cette lettre une sorte de plaidoyer. Valmont essaie de justifier les raisons pour lesquelles il a été un libertin.
→ ne cache pas sa conduite passée de l1 à l13 mais il se présente comme innocent (l9-10) avec comme premier argument : la jeunesse (l2) « jeune et sans expérience » puis les femmes ont cherché à le séduire ( l4 et 5 ) et il s'est fait avoir. Mais il ne s’arrête pas la puisqu'il dit à la ligne 8 qu'il ne peut pas repousser les avances des femmes car il serait ridicule.
→ De plus il justifie ses ruptures par la honte qu'il éprouvait par ses fréquentations (l8)
→ Antithèse l12 : on m'offrait des plaisirs, je cherchais les vertus
→ Il emploi un registre pathétique pour essayer d'apitoyer Mme de Tourvel :
Nombreuses questions rhétoriques dans le premier paragraphe = les femmes restes bouche b et ne peuvent répondre. Il est très habille dans sa manière d'écrire.
Nombreuses tournures au passif : ( l1-2) « j'avais été jeté » = victime, « je suis passé de main en main », « j'ai subi ». Il prétend avoir été jeté en pâture aux femmes.
Tout est exagéré
→ opposition entre les mots « plaisir » et « vertus » et entre les pronoms personnels « on » (les autres) et « je ». Il montre sa solitude par rapport aux autres qui sont corrompus.
Son but est de séduire Mme de Tourvel qui est une femme vertueuse. Pour cela il la présente comme juge ( l18-19 )
→ Il prétend avoir été éclairé ( analogie avec les siècles des lumières ) « Par l'amour »
Il attribue à Mme de Tourvel le rôle de juge et aspire à ce qu'elle le devienne car il a confiance.
→ Souligne chez Mme Tourvel ses qualités morales (l21) « les vertus » (fidèle se comporte correctement )
II) La présidente de Tourvel au