Civ 1e 20 decembre 2000 analyse
Faits matériels : Le 6 février 1998, le corps de M. X…, procureur de la république, est retrouvé gisant sur la chaussée d’une rue d’Ajaccio ; A une date indéterminée, les sociétés Cogedipresse et Hachette Filipacchi publie une photo du cadavre de M. X… dans leurs hebdomadaires VSD et Paris Match. A une date indéterminée,
Faits judiciaires : A une date indéterminée, la famille X…, demanderesse, assigne les sociétés, défenderesses, devant une juridiction de première instance inconnue, aux fins d’obtenir réparation du préjudice subi, sur le fondement des articles 9 et 16 du Code Civil. A une date indéterminée, un tribunal de grande instance inconnu déboute la famille X… de sa demande. A une date indéterminée, la famille X… interjette appel. Le 24 février 1998, la Cour d’appel de Paris fait droit à la demande. A une date indéterminée, les sociétés se pourvoient en Cassation. Le 20 décembre 2000, la première chambre civile de la Cour de Cassation rejette le pourvoi.
Prétentions des parties :
La famille X… Demanderesse | Les sociétés défenderesses | La famille X demande le paiement d’indemnités suite au préjudice subi. | Les sociétés refusent le paiement d’indemnités suite à l’éventuel préjudice subi. | Parce qu’elle estime que la photo du corps de M. X…, procureur de la République, n’avait pas à être publiée en ce qu’elle représentait distinctement le visage et le corps. | Parce qu’elles estiment que la photo du corps de M. X…, procureur de la République, avait à être publiée bien qu’elle représentait distinctement le visage et le corps. | Parce que le respect |