Colle de type 2 : le silence
Fin de Partie de Beckett pièce de théâtre en un acte unique (pas de découpage de la pièce), s’inscrivant dans le mouvement de l’absurde.
Résumé : - 4personnages décrépis : Hamm (en fauteuil) Clov (boiteux, sert H.) Negg et Nall (parents de H. se trouvant dans des poubelles). Action circulaire, personnages toujours en attente.
En quoi le silence parvient-il à être signifiant dans (une pièce de théâtre où la prolifération de paroles est omniprésente) un genre qui à vocation à ce faire entendre ? I/ l’omniprésence du silence II/ FDP repose sur un premier intérêt : les paroles III/ Fuite des personnages du silence de la mort
I/ Omniprésence du silence a) Le silence rythmant la pièce
Dans les didascalies, le silence semble envahir l’espace scénique, au point de se transformer en actant.
Il semble que le silence cherche à se faire entendre littéralement.
« un long silence se fit entendre » dit Hamm de manière paradoxale, avec l’association des termes antithétiques silence/entendre p. 69.
=> « un temps », didascalie récurrente qui semble trouer le texte + réplique des psg / pas de limites données car il n’y a pas de cadre spatio-temporel qui soit exact. On a presque l’impression d’un phrasé musical, d’une partition rythmée par des soupirs, des pauses... b) Le silence comme réponse
Exemple : en absence d’une réponse de Dieu, il n’existerait pas. Ainsi lorsque Hamm, Clov et Nagg se mettent à prier p.74, Hamm après avoir interrompu le « Notre père », par un « silence, silence », déclare que l’absence de réponse atteste bien que « le salaud n’existe pas ». OU b) Le silence ralentit le langage des personnages
Le silence envahit la parole à l’intérieur des répliques des personnages.
- le dialogue s ‘épuise en permanence, malgré les questions de Hamm qui essaye de le réactiver, les