Généralement dans un texte, il y a le temps du discours et du récit. Le temps du discours se réfère à toute énonciation écrite ou orale qui est liée à sa situation d’énonciation qui en porte un certain nombre de traces, comme les modalisateurs.
Le temps du récit est un mode narratif de l’énonciation qui se donne comme dissociée de la situation d’énonciation. Les événements sont présentés comme se racontant d’eux-mêmes. Ces deux modes d’énonciation, s’ils sont entremêlés, relèvent de deux systèmes différents, et n’utilisent pas les mêmes outils de la langue.

Dans l’extrait donné qui débute par « À un demi-mille du village…sans savoir où il allait », il y a le récit ainsi que le discours. Comme mentionné ci-dessus dans l’introduction, le discours se transmet par les éléments tels que la situation de l’énonciation dont, « je-ici-maintenant », les vraies personnes « je et tu », les temps verbaux et les modalisateurs.
En premier lieu, il y a la phrase : « c’est ici que notre père est mort » permet de nous situer, c’est-à-dire où et quand se déroule l’évènement. Nous avons l’endroit précis où le père fut tué. « Ici » renvoie par essence au lieu dans lequel se trouve l’énonciateur. Aussi les phrases directes montrent que c’est un discours.
En deuxième lieu se trouve les temps verbaux. Les temps verbaux du discours c’est par rapport à la situation de l’énonciation. Dans l’extrait le présent à priori « appelle, prions… » est le temps privilégié du discours.
En troisième lieu, nous avons les modalisateurs tels que les adjectifs et les adverbes. Le narrateur utilise beaucoup d’adjectifs à travers sa description au premier paragraphe. Il utilise des adjectifs tels que « petite, hauteur, trois » pour montrer comment sont les choses et afin que le lecteur arrive à visualiser les choses décrites.

Pour le récit, le narrateur utilise les mêmes éléments que pour le discours. Au début de l’extrait de « à un demi-mille…le mucchio d’un tel », on