Comment faire apprendre
Lors de mon stage de pratique accompagnée en CM2, j’ai eu à réaliser les trois premières séances de la séquence sur le passé simple (une séance par groupe de verbe). Mon but étant de faire apprendre à tous les élèves ce temps de l’indicatif si particulier et si difficile, j’ai tout d’abord essayé d’anticiper au maximum les difficultés de l’apprentissage de cette leçon. J’avais ainsi noté sur ma fiche de préparation que: - le passé simple avait été vu en CM1 de manière succincte et les souvenirs sont minimes voir inexistants. - c’est un temps du récit, de l’écrit que l’on emploie peu à l’oral. J’ai donc tenu compte de ces remarques pour construire ma séance : travailler à l’aide du récit et essayer de raviver les souvenirs. Si raviver les souvenirs n’a pas fonctionné, l’emploi du récit dans la leçon a été bénéfique. J’ai aussi cherché à travailler au maximum avec en tête le mot « différenciation ». Différencier, c’est organiser les interactions et les activités, de sorte que chaque élève soit constamment ou du moins très souvent confronté aux situations didactiques les plus fécondes pour lui . Ne connaissant que très peu la classe, j’ai décidé de ne pas faire de différenciation selon le niveau des élèves afin de ne pas faire de mauvaise stigmatisation. J’ai pris le partie de différencier à trois niveaux: les méthodes, les contenus et l’organisation.
Pour les méthodes, j’ai surtout varié les supports et les outils de travail. Lors de la première séance, j’ai soigné ma situation de départ. Je suis partie d’un extrait d’histoire au passé simple où les actions s’enchaînait très vite mais où la fin n’était pas donné, ainsi il appartenait aux élèves d’inventer la fin du récit au passé simple (à la fin de la séquence) mais pour cela, ils devaient d’abord connaitre les règles de formation et maîtriser l’emploi de ce temps. Cette idée à susciter pour certains une motivation dans