Comment un moine sauva le clos sauva le clos de l’abbaye des
Ainsi les trompettes et les tambours deviennent inutilisables. L’armée est totalement désordonnée est ressemble plus à une horde de bacchantes lors d’une bacchanale qu’à une armée professionnelles. Après le passage du tiret, le narrateur se recentre sur frère Jean qu’on retrouve aussi belliqueux « choquer » l8. L’armée n’est pas en position de combattre et le moine s’avère aussi sans pitié que redoutable notamment avec le CCL « sans crier gare » l8. Il considère ses ennemis comme des animaux « renverser comme des porcs » l8 et il frappe sur tout ce qui bouge. Il se bat avec sa croix comme avec une épée ce qui est très burlesque voire contradictoire. On retrouve ainsi un paradoxe entre frère Jean se battant « selon la vieille escrime » l9 de manière très habile et l’armée de Picrochole subissant l’assaut de manière très désordonnée « à tort et à travers » …afficher plus de contenu…
Même les rares soldats qui font preuve courage sont tués. Frère jean fait penser à Hercule, il est un surhomme « la force de ses muscles » l23. Le texte pourrait appartenir au registre épique mais le registre comique l’emporte largement. Le texte se termine par d’autre précisions anatomique, il y a également un autre parallélisme qui montre l’étendue du carnage. Le moine se comporte comme une bête féroce avide de sang. Le GN « boyaux culier » l26 est vulgaire comme les couilles toujours vulgaire de nos jours. L’extrait s’achève par une hyperbole du narrateur « le plus horrible spectacle » l27 qui fait le bilan de la scène. Il s’adresse aux lecteurs avec la 2éme personne du pluriel se qui engendre une certaine proximité. Rabelais fait dans ce passage une parodie d’une scène de combat.Ainsi Rabelais dépeint une scène burlesque où les rôles sont