Commentaire candide chapitre 3
1) L’ambiance est festive, joyeuse. C’est un spectacle théâtral presqu’un balai en musique « rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les 2 armées ». C’est l’éloge d’un spectacle.
2) La guerre est décrite comme une mise en scène avec des successions de figures imposées. Ici la guerre est montrée comme un art « l’ordre de la bataille, d’abord les canons, puis les mousquets, puis les baïonnettes ». Tactiquement c’est parfait bien ordonnée, c’est donc trop beau pour être vrai : l’ironie est ici
3) Le nombre de victimes est dénoncé avec légèreté alors qu’il est considérable « à peu près 6000 … environ 9 à 10 milles … quelques milliers …. Le tout environ ….). Cette ironie là dénonce la vision de la guerre.
L’ironie n’est pas la seule arme de dénonciation, on trouve aussi tout au long du texte une dénonciation plus direct.
II/ Voltaire dénonce directement la religion et la philosophie optimiste.
1) Critique de la religion : Les deux camps font un Te Deum à la fin de la bataille donc la bataille n’a servi à rien. La religion est censé délivré le message chrétien qui interdit la guerre.
2) Des indices de dénonciation directe dissimilées tout au long du texte. Voltaire a placé dans les 2 parties des indices qui nous ramène à la réalité, dans la première partie (canon, enfer, boucherie héroïque,..) dans la seconde partie (brulé selon les lois du droit public, assouvi au besoin naturel de quelque héros,…)
3) C’est la critique directe de l’optimisme centrée sur Candide. ( à la fin de la première partie, début du second) . En tant qu’optimiste Candide ne fait rien et ne dénonce rien, confronté à la réalité il a peur. Au final il prend la fuite. Il traverse le village abare apparemment sans la moindre réaction. Ici l’abrutissement de l’optimisme est critiqué. Voltaire termine sa dénonciation par le