Commentaire composé de l'etranger de camus
Le personnage principal est le narrateur c’est lui qui nous comte son procès il se nomme Meursault et est accusé d’un meurtre dont-ils se sent innocents, l’assassinat d’un maghrébin, il raconte le réquisitoire de l’avocat général qui ira jusqu’à demander sa tête.
Nous essaierons de démontrer quelle est la dénonciation de la justice de cette situation.
Nous étudierons dans une première partie la présence uniquement physique de Mersault puis en seconde partie la crédibilité du discours de l’avocat général et enfin en troisième partie ce que cherche à dénoncer implicitement la thèse de l’avocat général et celle du texte
Tout d’abord ce texte est présenté sous une focalisation interne ou l’on peut ainsi connaître les émotions du protagoniste ceux-ci ne sont que faiblement exprimés à cause de la quasi absence de celui-ci, il nous relève des paroles de son propre procès au discours direct comme « J’en ferais la preuve, messieurs les jurés, et je le ferais doublement […] » l.18 mais aussi au discours indirect: « Il disait qu’il s’était penché sur elle […] » l.18 cela nous démontre finalement que Mersault est comme absent de son propre procès qu’il en est juste un témoin ne défendant pas sa cause, non par peine perdue mais parce que l’avocat général ne lui laisse pas le moyen d’intervenir il ne fait juste que le constat de ses paroles, en effet le fait de ne rapporter que ces paroles fait de lui un simple spectateur de ce réquisitoire, l’avocat général traite l’affaire en dehors de lui, tout se déroulant sans son intervention : « Le fond de sa pensée […] c’est que j’avais prémédité mon crime »l.1 ici l’avocat général ne cherche aucunement à défendre sa cause mais plutôt à le dénoncer voir même d’annoncer la préméditation du crime de Mersault sans avoir sa version des faits ni même