Commentaire composé on ne badine pas avec l'amour
Première tirade : l’art de la persuasion :
Perdican va ici essayer de persuader Camille de la mauvaise foi des nonnes, pour cela il utilise des questions rhétoriques dénonçant le discours des nonnes avec l’anaphore du verbe savoir « savent-elles/sais-tu » qui prend à partie Camille.
Les interpellations répétées à Camille « malheureuse fille » et « Eh bien Camille ».
Dans cette tirade, Perdican émet un jugement sur ce que sont les nonnes et sur leur comportement vis-à-vis de Camille.
Perdican rappel a Camille sont enfance lorqu’il parle de la fontaine , il fait une personnification .
Le cœur s’oppose à toutes les phrases négatives : « tu voulais partir…/tu reniais les jours… » À « mais ton cœur a battu ». C’est un jeu d’antithèse qui permet à Perdican de détruire les valeurs auxquelles était attaché Camille.
Il définit ce que les nonnes on fait par « un crime » , il emploie des superlatifs.
C’est un réquisitoire violent contre « le mensonge de l’amour divin ». Perdican veut ouvrir les yeux à Camille.
Perdican utilise les champs lexicaux du cœur lié aux souvenirs d’enfance , et celui de la volonté .
Vocabulaire du cœur : « larmes », « baiser de frère », « bonheur ».
Et celui de la volonté : « Tu voulais partir », « tu voulais revoir » « reniais »
En fait, tout se passe entre Perdican et les nonnes., à la fin, il dit : « dis leur » comme si le discours s’adressait en réalité aux nonnes. Camille essaie même que le sujet revienne sur elle avec « ni pour moi, n’est-ce pas ? » question à laquelle Perdican ne se donne même pas la peine de répondre.
Perdican termine cette seconde tirade sur une condamnation à mourir des nonnes : « le ciel n’est pas pour elles. »
Seconde tirade : le plaidoyer de l’amour :
Dans la deuxième tirade, Perdican nous livre totalement sa vision de l’amour et sa vision pessimiste de la nature humaine. Va t’il faire réussir à convaincre Camille ?
- Perdican