Le récit de Michel de Montaigne qui a pour titre « De l’éducation des enfants » est une partie des Essais. Il fût écrit en 1595, période de l’humanisme. Dans cet extrait, Montaigne s’attache à définir les deux différentes conceptions du maitre. Afin d’arriver à voir l’opposition que décrit Montaigne du bon maitre et du mauvais maitre nous allons voir comment Montaigne voit la conception du bon enseignant et comment il décrit sa conception du mauvais enseignant.

Montaigne qui, a reçu une éducation ouverte et soignée de son père qui était attentif et affectueux avec lui pense que le bon maitre doit avoir une tête bien faite qu’une tête bien pleine, qu’il est plus de valeur morale et de l’intelligence que la science. Il critique l’apprentissage par cœur et pense que l’enseignant ne doit pas seulement demander à son élève de lui répéter les mots de la leçon qu’il lui a enseignée mais, de lui faire comprendre « leur sens et leur substance »,
Il doit le laisser découvrir les choses, les choisir et les discerner d’elle-même en l’aidant s’il n’y perçoit pas seul. Montaigne critique l'éducation collective et est plutôt pour le système du précepteurs qui veut dire un enseignant par élève car, d'après lui chaque esprit n'apprend pas la même quantité de choses, de la même façon. Et pense qu’il est préférable que l’enseignant laisse apprendre seul pour pouvoir juger de ces capacité afin qu’il puisse ainsi s’adapter à son rythme. Il effectue une comparaison entre l’apprentissage et un entonnoir se qui décrit comme un bourrage de crane.
Pour Montaigne, le but de l’éducation est de préparer l’enfant de tout se qui pourra se passer et qu’il pourra utiliser dans son