Commentaire composé d'holbach
La première partie dresse un tableau assez idéaliste du moine qui est « renommé pour sa sainteté » il est appelé successivement « dervis» « saint homme» puis « notre ermite»; L’histoire comme nous le précise l’auteur se passe « à quelque distance de Bagdad » ceci nous place alors dans un contexte historique particulier puisqu‘il est dit quelque lignes plus bas que les perses et les turques s‘affrontent dans une guerre.
Dès les premières lignes une critique de la religion est faite on observe cela par : l’utilisation d’un lexique hyperbolique lorsque le dervis s’adresse à Dieu « tendresse ineffable», « monarque des cieux », « munificence»; une ironie perceptible « passait des jours tranquilles dans une solitude agréable », de plus la sainteté du dervis est une sinécure, c’est un moine oisif que les habitants nourrissent « les biens dont ta libéralité m’accable », « s’empressaient chaque jour à lui porter des provisions et des présents ».
L’ermite entreprend pour la septième fois le pèlerinage de la Mecque et ne craint nullement la guerre puisque il reçoit « des marques de vénérations des soldats des deux partis » , le fait qu’il le fasse pour la septième fois et sans l’ombre d’une peur malgré la guerre nous montre à