. Introduction : Victor Hugo, grand écrivain du XIXe siècle a écrit de nombreux ouvrages tel que "Lec Châtiments, "les Contemplations", également engagé, cet auteur a écrit des discours comme celui-ci "le discours à l'Assemblée". Dans cet extrait, l'écrivain explique les conditions de vie désastreuses des ouvriers et de leurs conséquences.
Quels moyens V.H. utilise pour faire passer sa thèse et pour dénoncer la misère?
La première partie montrera qu'Hugo prononce un discours éloquent pour persuader et convaincre son auditoire, puis dans une seconde partie, il dresse un tableau terrible de la misère dans Paris.

Hugo montre tout d'abord son indignation avec l'interjection "Hé mon dieu ! ", il renonce l'emploi du langage soutenu pour mettre en évidence la vulgaire misère.
De plus, l'auteur utilise l'anaphore "Figurez vous" (l2) du présent de l'impératif, il rythme le discours, soutient l'attention de l'auditoire, c'est un procédé très efficace puisqu'il le répète à la ligne 13 avec même une gradation suivie de "dérangez vous", cela vise à marteler la réalité de la misère.
On y trouve aussi un parallélisme et des antithèses selon l'expression "assez froid pour grelotter et pas assez d'air pour respirer".
Hugo se sert d'une phrase à l'indicatif "voir de vos yeux, toucher de vos mains" (l28) pour inciter son auditoire à la prise de conscience de la situation. Il l'interpelle à la ligne 26 avec, "si vous vous récriez, et si vous doutez, et si vous niez.."
Hugo emplois à la ligne 16 une accumulation des maladies que provoque cette misère, puis une énumération de tout les types de travails aux lignes 19, 20, 21 et 22, ce qui montre la dureté du monde du travail et que malheureusement toute la population y est condamnée, même ceux qui sont les plus vulnérables.
Pour finir, l'écrivain utilise une métaphore "les plaies, les plaies saignantes de ce Christ qu'on appelle le peuple! " donc dans un registre pathétique, il appelle aux sentiments chrétiens.
On voit