commentaire de texte Flaubert
Paris pour Nogent-sur-Seine, où il va retrouver sa mère. Il fait le voyage en bateau (bateau appelé La Ville de Montereau) sur la Seine. C’est sur ce bateau qu’il rencontre Madame Arnoux, une femme mariée, mère de deux enfants, plus âgée que lui, dont il tombe éperdument amoureux au premier regard. Désormais, il ne pensera plus qu’à elle. Revenu à Paris pour y commencer des études de droit, il n’a qu’une idée : la revoir.
Frédéric est un jeune homme velléitaire et rêveur. Rien de ce qu’il entreprend ou vit ne l’intéresse vraiment : ni ses études, ni ses amitiés, ni ses aventures amoureuses, ni la situation politique parisienne... Il a pourtant une assez haute idée de lui-même, comme le mentionne le narrateur dans l’incipit : Frédéric « trouvait que le bonheur mérité par l’excellence de son âme, tardait à venir ». Son désenchantement progressif est aussi celui de toute une génération de jeunes gens romantiques. Dans ce passage du chapitre 5 de la première partie,
Frédéric vient d‘apprendre l’absence de Madame Arnoux qui est partie en province.
Regard de Frédéric sur Paris
Alors commencèrent trois mois d’ennui. Comme il n’avait aucun travail, son désoeuvrement renforçait sa tristesse. Il passait des heures à regarder, du haut de son balcon, la rivière qui coulait entre les quais grisâtres, noircis, de place en place, par la bavure des égouts, avec un ponton de blanchisseuses amarré contre le bord, où des gamins quelquefois s’amusaient, dans la vase, à faire baigner un caniche. Ses yeux délaissant à gauche le pont de pierre de Notre-Dame et trois ponts suspendus, se dirigeaient toujours vers le quai aux Ormes, sur un massif de vieux arbres, pareils aux tilleuls du port de Montereau. La tour
Saint-Jacques, l’hôtel de ville, Saint-Gervais,