LECTURE ANALYTIQUE TARTUFFE 1

Molière né 1622. Fils de tapissier du Roi, études droit, devient comédien. Fonde avec Béjart la société de l’Illustre Théâtre en 1643 et devient chef troupe. Premières pièces succès (Précieuses Ridicules Ecole des Femmes 1659 1662). Avec pièces Molière dépasse simple farce ce donne naissance à nouvelle forme comédie (de mœurs, de caractère). Rencontre censure avec Tartuffe. Deux premières versions interdits représentées (parti dévot, Cabale des dévots, Compagnie du Saint-Sacrement) car dénonce hypocrisie religieuse. 1669, autorisation. Mise en scène : Tartuffe faux dévot directeur conscience d’Orgon tente de prendre fortune Orgon et épouser fille.
Enjeu du texte : Mettre en lumière les caractéristiques de la scène d’exposition.

I. Présentation personnages
a. Mise en lumière liens qui unissent.
Noms -> pas mentionnés directement mais via Pernelle -> on apprend que Dorine = servante, Damis + Marianne = enfants d’Orgon, Elmire = seconde femme d’Orgon.
Méthode -> permet à Pernelle de se présenter + prendre la place centrale au sein de cette première scène
Permet à Molière de dresser critique de mœurs.
b. Portraits critiques, critiques de mœurs.
Caricatures -> Pernelle -> ton péremptoire, hargneux, ne souffre aucune critique + individualité puisque Pernelle dénonce s’attaque tour à tour à tout le monde (Elmire, Marianne, Damis, Dorine, Cléante…)
V40 « Je ne mâche point ce que j’ai sur le cœur » -> Opposition entre deux morales -> rigueur et piété de Mme Pernelle // Mondanité de la famille d’Orgon.
Manque perso d’Orgon + Tartuffe, mais celui-ci, pomme de discorde.

II. La présentation de l’intrigue ; une atmosphère conflictuelle.
a. Sortie de Pernelle crée une tension
Début « in medias res » puisque Pernelle s’en va au début -> paradoxe -> champ lexical du départ très présent.
Tension renforcée -> Utilisations de tournures péjoratives par Pernelle, ton impératif -> preuve de son agacement.
Façon permet à Molière de