Commentaire de texte leopardi - khâgne
Commentaire de texte :
Leopardi, « La théorie du plaisir », in Zibaldone
• Question :
L’être vivant, c’est celui qui recherche le plaisir. Son désir du bien, le bien étant le plaisir, est sans limites, mais le plaisir lui même à des limites.
Comment le désir d’une chose limitée, qui est le plaisir, pourrait-il être sans limites ni mesure, c’est-à-dire infini ?
• Thèse :
La thèse du texte de Leopardi articule « l’amour de soi » de ce qu’il appelle « l’être vivant », et le bien. Le texte interroge sur le désir du plaisir en tant qu’il ne peut pas être satisfaction complète.
L’amour que l’être vivant éprouve pour lui-même ne possède pas de limites, et existe tant que l’être est vivant. Tant qu’il est vivant, il désire donc le plaisir sans limites.
Mais ce plaisir étant limité, (par quoi ?comment ?), l’accession au plaisir est source d’insatisfaction. (car il ne dure pas ?)
• Argumentation :
Découpage du texte en 5§ :
§1 : « En substance la théorie (…) celui qui l’éprouve. »
§2 : « En effet, celui qui (…) ne cesse pas de se manifester. »
§3 : « Voilà donc la tendance naturelle (…) la cause de son insatisfaction. »
§4 : « Or il est une conséquence nécessaire (…) pour les rendre malheureux. »
§5 : « C’est au premier chef (…) » jusqu’à la fin.
§1 : Dans cette première partie du texte, Leopardi expose la thèse de sa théorie du plaisir. La théorie du plaisir semble être la « nature de notre esprit et de tout être vivant ». Dès le début, l’esprit conscient et l’esprit de l’animal sont mis en parallèle, ce qui semble indiquer que la théorie du plaisir ne s’intéresse pas à la conscience.
L’être vivant est celui qui éprouve pour lui-même de l’amour, c’est-à-dire d’éprouver un sentiment positif pour son être. La conséquence semble être qu’il recherche alors le bien pour lui, et qu’il est un être capable de désirer, et qui désire toujours, puisqu’il « ne cesse (donc ( jamais de désirer le bien. ». L’adverbe « jamais »