Les fausses confidences acte iii scène 8
Intro (voir texte 1)
Situation du passage :
C’est la dernière étape de la machination de Dubois. Tout est structuré autour de la lettre. Dubois a convaincu Marton de subtiliser a Arlequin la lettre de Dorante. C’est une fausse lettre. Le contenu et le destinataire sont faux. Marton dans cette scène révèle publiquement l’existence pensant qu’elle servira à faire renvoyer définitivement Dorante. Il y a aussi l’humiliation publique. Elle demande au comte de lire cette lettre à haute voix. Ce coup de théâtre est e, fait prévu. Cette scène importante est orchestré par Dubois, elle rend donc public les sentiments de Dorante et oblige donc Araminthe à agir, soit elle est obliger d’avouer qu’elle l’aime puis l’épouse soit elle le renvoie.
I/. La théâtralité de cette scène.
Cette scène, par la situation mise en place, a des qualités théâtrales certaines, C’est aussi une scène de comédie.
a) La construction de la scène
On a 2 éléments majeurs en vue d’une représentation :
_D’abord la lettre de Dorante est lue par un autre personnage : le comte (qui est son rival amoureux). La lecture est donc faite à haute voix par un autre homme prétendant d’Araminthe.
_ Le conte prête sa voix à Dorante qui l’écoute. On a une inversion des rôles qui possède un intérêt scénique certain. De plus Me Argante ne cesse d’interrompre la lecture de la lettre : 6 interruptions successives. Elle fait une sorte de commentaire de texte. C’est la fonction métalinguistique du langage. Cette structure répétitive des interruptions, a un triple effet. Un effet de suspens vu qu’on aimerait connaître tout de suite la lettre dans son intégralité, et la lecture est toujours coupée. Cela crée un rythme vif, alerte. Ces interventions sont en 1 seule ligne (très rythmé) avec des propositions au courtes. Beaucoup d’exclamations, d’interrogations et d’interjection : « AH ! » « Hé ! »
_ Enfin, cette structure crée un effet comique.
b) Le comique
Dans cette scène Me