Commentaire des chatiments de victor hugo
Tout d’abord, Victor Hugo fait de nombreuses descriptions du paysage ce qui permet au lecteur de se mettre à la place des soldats. Le temps utilisé est donc celui de la description autrement dit l’imparfait comme le verbe « neigeait » que l’on retrouve à de nombreuses reprises (vers 1, 5, 10, 18). Ainsi la saison de l’hiver est représentée par cette neige qui ne cesse de tomber. En effet au vers 5 on y trouve l’expression « l’âpre hiver fondait en avalanche » ou encore « il neigeait, il neigeait toujours ! » au vers 18. L’exclamation montre ici l’intensité de la neige. Le paysage se retrouve donc enneigé et blanc mais très vite Victor Hugo nous fait comprendre que ce paysage ressemble à un désert car « après la plaine blanche, une autre plaine blanche » (vers 6). Désert où règne le silence car on n’entend que la bise (« la froide bise sifflait » vers 9). 2. Le froid glacial
Néanmoins les nombreuses descriptions ralentissent le rythme et par conséquent les soldats se retrouvent dans ce désert glacial plus longtemps. Victor Hugo retranscrit donc cette réalité en faisant perdurer leur périple. Cette armée a en effet traversé la Sibérie durant plusieurs mois, mourant de froid. Il nous décrit l’horreur que ces hommes ont vécue et les moyens qu’ils mettaient en œuvre pour avoir un peu de chaleur : « Les blessés s’abritaient dans le ventre des chevaux morts » au vers 10 ou encore vers 12 « On voyait des clairons à leur poste gelés, restés debout, en selle et muets, blancs de givre, collant leur bouche en pierre aux trompettes de cuivre ». Cette métaphore « bouche en pierre » signifie belle et bien que les soldats ont froid comme « les grenadiers surpris d’être tremblants… la glace à leur moustache grise » et qu’ils sont presque morts à cause « de la