Commentaire du texte de leibniz
Dans une première partie, de la l.1 à la l.6, il montre que les sens ne permettent pas d'accéder à une vérité universelle car ils ne peuvent établir un lien de causalité certain entre entre deux phénomènes. Dans la deuxième partie (l.7à l.15) Leibniz illustre son propos avec l'exemple de l'alternance du jour et de la nuit : ce dont nous faisons l'expérience ne saurait être généralisé. Enfin Leibniz conclut, de la l.16 à 19 que bien que les sens soient nécessaires, ils ne doivent pas influencer les sciences, qui tendent vers la connaissance universelle mais pas particulière.
Leibniz cherche donc à défendre les sciences a priori, utilisant la médiation de la raison et qui permettent de découvrir des vérités universelles.
Leibniz commence par affirmer que les sens sont une condition nécessaire aux connaissances, mais aux "connaissances actuelles" (l1-2) c'est à dire aux connaissances immédiates : les informations que nous recevons des sens. Il fait donc référence à l'empirisme : certaines formes de connaissances ne nécessitent pas la médiation de la raison, la connaissance par les sens est en puissance chez tous les hommes. Mais les sens ne permettent pas d'accéder à toutes les connaissances. En effet, les sens ne permettent que des expériences particulières, subjectives et dont on ne peut rien déduire puisqu'il s'agit d'exemples. Pour Leibniz, les exemples sont des "vérités particulières ou individuelles"(l.3). L'exemple n'est pas universel, il dépend donc de la partie ("particulière") ou d'un individu. A travers les sens, un individu acquiert des connaissances et en tire des vérités qui ne concernent que lui. Les sens limitent donc les autres connaissances, celles qui