Commentaire du texte de perec : les choses
Cet extrait est essentiellement basé sur la première phrase ; l'argent qui se "dresse" entre eux est le sujet principal de leurs conversations et le reste de ce texte est une illustration du premier paragraphe, plus particulièrement de la première phrase. Dès le début, on sent que les personnages sont coincés entre cette "éspèce de butoir" et qu'il n'y a pas d'échappatoire puisque le"mur" dont il est question n'est que le quotidien, fermé et détruit par ces deux personnages. Ils sont décrits comme séparés par ce mur mais tout au long de ce texte, on verra qu'ils sont très liés par leur unique sujet de conversation qu'est l'argent et surtout par ce seul pronom qu'est "Ils" ; ni "elle", ni "lui" ne seront utilisés. Leurs idées sont déja rabaissées et montrées comme "impossibles" grâce à l'accentuation de l'absence d'ouverture montrée par la répetition des termes "clos", et "sans", ainsi qu'une accumulation de termes péjoratifs comme "impossibles", "imbéciles", "ne tenaient pas debout" qui enfoncent ces deux personnages et détruisent leurs embitions. Le parallélisme de construction des deux dernières phrase "Ils étouffaient" et "Ils se sentaient sombrer" n'est que le résumé de la dernière partie de cet extrait.
Une deuxième partie débute alors à la ligne 35, qui prend la forme d'un crescendo illustré par les conversations des personnages, consituées encore d'un peu d'espoir de leur part. L'idée de l'argent comme seul sujet de conversation, vaguement présentée dans la première partie est expliquée ici. Les