Commentaire du l’extrait de la conférence de max weber

957 mots 4 pages
Commentaire du l’extrait de la conférence de Max Weber

L’ouvrage Politik als Beruf, Le savant et la politique publié en 1959 en France rassemble deux discours de Max Weber : « La profession et la vocation de savant» prononcé en 1917 et « La profession et la vocation de politique » en 1919. Ils font partie d’une série de conférences organisée par le comité bavarois de l’Association des Etudiants libres. Weber s’interroge sur les figures de savant et de politique et aux conditions d’exercice de ces deux professions. Dans « La profession et la vocation de politique », il tente de définir la politique, les groupements politiques et le rôle des personnes qui en font partie. Ces définitions ont été reprises et critiquées jusqu’à encore aujourd’hui. Dans cet extrait qui se situe au début de la conférence, Weber répond à la question suivante : « Qu’est-ce qu’un Etat ? ». Peut-on aboutir à une seule et unique définition de ce qu’est un Etat ? Est-ce que la définition ne varie pas en fonction du point de vue adopté ? Peut-on trouver une caractéristique spécifique au groupement politique, qu’est l’Etat ? I. La violence, le moyen spécifique de l’Etat Max Weber débute son discours en expliquant ce que le terme de politique désigne en général. De fait ce terme englobe un grand nombre d’activités. Il va donc s’intéresser plus précisément à la direction d’un groupement politique, ici d’un Etat, et s’interroge dès lors sur ce qui le définit. Il tente de repérer ce qui distingue l'État, en tant que mode de domination politique, des autres collectifs qui peuvent prétendre au statut de communautés politiques. Le concept d’Etat induit l’existence de règles, de contraintes et de sanctions. La police et la justice sont là pour appliquer ces principes. Ces règles ou lois établies par l’Etat sont porteuses de violence, au sens où elles imposent des contraintes par force ou par intimidation. En effet, elles privent l’homme d’une partie de ses libertés. Dès lors, qu’il n’existe plus aucune règle,

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