Commentaire en attendant godot - beckett
Introduction
Théâtre de l’absurde – style de théâtre apparu dans les années 1950 durant l’apres guerre, se caractérisant par une rupture par rapports aux dramaturges classiques du drame ou de la comédie. Traite fréquemment l’absurdité de l’homme et de la vie en général, celle ci menant toujours à la mort.
Beckett expose dans « en attendant Godot », une philosophie dans le langage lui même absurde, ce qui détruit toute possibilité de communication et détruit la cohérence de l’intrigue ainsi que la logique de la scène.
On a donc une destructuration du langage qui fait de ce mouvement un mouvement dramatique. Ainsi, ce style montre une existence sans signification mettant en scène la déraison du monde.
Comment cette scène constitue-t-elle un exemple de Schadenfreude ? ( joie provoquée par le malheur d’autrui)
Comment déplace-t-elle l’enjeux du théatre de l’absurde ? ( rapports humain sur un monde économique plutot que théatre de l’après guerre)
I- De l’attente métaphysique a l’attente dramatique
1) La conscience de l’attente
Extrait philosophique plutot que dramaturgique-
Méditation des personnages sur l’attente, conscient de leur situation/condition
Vladimir : « Mais la question n’est pas la. Que faisons nous ici, voilà ce qu’il faut se demander. Nous avons la chance de le savoir. Oui, dans cette immense confusion, une seule chose est claire : nous attendons que Godot vienne » → vocabulaire de la certitude. → Opposition « confusion/claire »
Procédé de Beckett : dans les discours des personnages, ils nient ce qu’ils font. = vocabulaire philosophique et de la méditation → méditation introduite par une dénégation « ne perdons pas notre temps en de vains discours » + figure de prétérition « je ne dirai pas que… » Articles a valeur généralisante : « l’humanité tout entiere » assimilé a « nous »
Vocabulaire abstrait : « condition », « le temps », « raison »
Present de vertie