Commentaire Lapeste

1204 mots 5 pages
L'oeuvre de Camus peut se diviser en deux partie: l'absurde, dont l'oeuvre représentative est L'Étranger (1942), et la révolte, avec La Peste (1947), mouvement de pensée d'après lequel il existe une valeur qui donne à l'action son sens et ses limites: la nature humaine. Le texte que nous avons à étudier est l'incipit de La Peste, roman publié en 1947. Ce début est conçu d'une façon pouvant être dite classique, dans le sens où, telle une exposition, il est destiné à nous livrer toutes les informations que doit livrer un incipit de roman,.Quels sont les caracteristiquesde la ville. Pour ce faire, nous analyserons dans un premier temps la description qui est faite de la ville d'Oran ; et dans un deuxième temps, nous verrons quelle description est faite de la vie à Oran.

Le narrateur qui est le docteur Rieux qui parle puisqu'il s'agit en réalité de la chronique qu'il écrit pendant le cour du livre ; présente d'emblée la ville comme « laide ». Cet adjectif qualificatif péjoratif place Oran sous le signe du négatif. La suite du texte ne fait que confirmer cet aspect de la ville , en effet, nous relevons le parallèlisme de la préposition « sans », marquant l'absence, la privation - « sans pigeons, sans arbres et sans jardins » , et de l'adverbe de négation « ni » - « ni battements d'ailes, ni froissements de feuilles ». Il ne semble pas y avoir de place pour l'inutile, dans cette ville commerçante et affairiste. Oran semble donc dépourvue de toute vie ou inhumaine. A cet égard, le fléau qui va s'y abattre, la peste, sera inhumain, d'où le caractère prophétique de cet incipit. Cette noirceur annonce irrémédiablement la noirceur à venir : le texte repose donc sur le registre tragique.

Outre le fait que cette ville semble dépourvue de toute vie, elle apparaît comme banale, tout à fait ordinaire : on ne décrit aucun monument ce qui donne l'impression que la ville n'a aucun passé ; elle est on ne peut plus ordinaire. Cette banalité est accentué lorsque le

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