Etude scène de M. Dimanche

Jean-Baptiste Poquelin est un dramaturge français du XVIIème siècle. En 1644, il prend le surnom de « Molière ». Après l'interdiction de Tartuffe en 1664, , à court d'argent, le directeur de la troupe de l'Illustre Théâtre présente à son public la nouvelle version d'une pièce qui parcourt l'Europe depuis plus de 30 ans, celle de Dom Juan, l'abuseur de Séville qui est écrite rapidement et jouée pour la première fois en 1665. Cette pièce remporte un grand succès mais on fait vite comprendre à Molière qu ‘elle ne plait pas à tout le monde…. Au début de l’acte IV, Don Juan se trouve dans ses appartements. Il ne croit pas au signe d’acquiescement de la statue du Commandeur et considère qu’il s’agit sans doute d’une hallucination. Maintenant il attend joyeusement son souper. Mais voilà qu‘on annonce l’arrivée de monsieur Dimanche, un tailleur qui lui vient réclamer l’argent qui lui est dû. Don Juan décide de le recevoir afin de lui jouer une comédie qui prouvera au public, une fois de plus, son talent et son pouvoir. Par ailleurs, pour détendre l’atmosphère après le sommet dramatique de la scène du tombeau et avant l’arrivée de Dom Louis, le père de Don Juan, Molière nous propose une scène bouffonne, au comique simple et efficace. Il nous montre comment un aristocrate endetté peut éconduire poliment un créancier, sans rien payer et sans même lui donner l’occasion d’exprimer sa requête.

I) Le comique de farce

1. les hyperboles et les exagérations= la surenchère amicale gestes exagérés de civilités surenchère compliments = exagérations avec effet comique « le meilleur de mes amis » surenchère dans les signes honorifiques ( accueil avec grands gestes de civilité, , fait asseoir M.Dim, puis à coté de lui, puis comédie des fauteuils puis lui donne la main, pour finir l’embrasse puis fin scène raccompagné en grande pompe) 2. les insultes par rapport à ses serviteurs multiplicité insultes envers serviteurs