Commentaire Philosophie; Spinoza Ethique, VI, chapitre XXXV
Il nous est ainsi offert dans ce texte de Spinoza, issu de son œuvre majeure Ethique publiée en 1677 à sa mort, une vision avantageuse de L’Homme et de la Société. Il y vente la cohabitation des hommes et axe sa thématique autour des caractéristiques de ces individus. Il s’agit pour nous de comprendre comment et pourquoi l’homme s’insère dans ce schéma sociétal. La thèse de Spinoza est construite autour de la notion de l’être humain en tant qu’animal sociable. Afin d’appréhender le sujet dans toute sa globalité nous développeront donc un plan suivant l’ordre du texte défini par trois grandes idées : le désir et la raison ; la sociabilité et ses avantages et les justifications de la logique communautaire par la mise en valeur de l’expérience et de contre exemples dans l’erreur.
En premier lieu Spinoza établit un constat empirique autour de sa première phrase qui trouve alors deux sens. On pourrait concevoir que les hommes comprennent les devoirs qui leurs sont attribués mais ne les exécutent pas, que leur volonté empiète sur leur raison de manière involontaire. Cette hypothèse serait validée par des adages chrétiens mais Spinoza considère la volonté comme abstraite. On préfèrera donc s’orienter sur le fait que certaines personnes éprouvent des difficultés à assimiler le réel, à le comprendre, et que de ce fait ceux qui déraisonne et s’éloigne de leur direction initiale sont des ignorants. Le désir et la raison ne s’opposent pas, au contraire, ils se côtoient tout deux dans les méandres de l’esprit humain. Le désir peut être raisonné et juste pour mener à une pleine satisfaction et à