Commentaire philosophique du discours de rousseau sur les fondements de l'inégalité parmis les hommes
Dans son discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, écrit en 1755, Rousseau, un écrivain et philosophe français, défini la perfectibilité qui serait une qualité fondamentale de l’homme civilisé. Il compare ainsi l’homme et l’animal pour comprendre les enjeux de la perfectibilité, or on constate que l’homme peut certes progresser mais aussi régresser en deçà de la bête. Comment se fait-il que l’homme est le seul animal à pouvoir régresser ? Quel est le rôle de la perfectibilité dans l’expérience humaine ? La perfectibilité est donc une qualité qui se retrouve dans tous les individus appartenant à l’espèce humaine ; c’est le pouvoir d’inventer, d’apprendre, d’enseigner et de transmettre. C’est aussi le pouvoir d’améliorer les performances des ses facultés par l’exercice (se perfectionner) au contraire de l’animal qui possède l’instinct. Or Rousseau affirme nettement que l’homme à l’état primitif et l’homme civil s’opposent sur de nombreux points : L’auteur pense effectivement que l’homme non-civilisé est meilleur que l’homme civilisé.
Dans la première partie du texte, Rousseau définit ce qu’est pour lui la perfectibilité, idée qui, selon lui ne peut pas être contestée, car c’est le caractère spécifique de l’homme socialisé c'est-à-dire la principale différence qui le distingue radicalement de l’animal.
Rousseau dit de la perfectibilité que c’est une faculté comme la volonté, la sensibilité ou bien l’imagination. Donc ici se perfectionner est une qualité propre de l’espèce humaine qui lui permet d’inventer, d’apprendre, d’enseigner mais aussi le pouvoir d’améliorer la performance de ses facultés par l’exercice c'est-à-dire son habilité. Ceci se rapporte à la première nature de l’homme : son éducabilité. En effet l’homme peut se civiliser en se disciplinant et en s’instruisant : humaniser l’esprit en le perfectionnant ce qui lui permet de pouvoir penser et juger donc d’être libre.