Commentaire pib

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Les interrogations sur la pertinence du PIB comme indicateur de richesse et plus encore comme indicateur de bien-être, voire de bonheur, ne sont pas nouvelles. Des compléments et aménagements ont été opérés, qu’il s’agisse de l’IDH, de l’IPV (indicateur de progrès véritable) en 1994, ou du BIP 40 (baromètre des inégalités et de la pauvreté) en 2002. C’est aussi le cas en comptabilité nationale avec la prise en compte à partir de 1976 du secteur non marchand et les comptes satellites. Pour autant, les uns et les autres relèvent, peu ou prou, d’une même logique : la conception productive et marchande de la richesse. Par exemple, le compte de la protection sociale est essentiellement une liste de dépenses, conformément à la notion de coûts. C’est pourquoi il faut en revenir aux fondements mêmes de cette conception qui tourne autour du « travailleur-producteur-consommateur marchand » prônée par les économistes classiques et néoclassiques mais aussi marxistes (sans oublier les keynésiens). Seul le travail est productif de richesse ; seule la richesse marchande est mesurable (donc les entreprises sont valorisées et le non-marchand dévalorisé) ; seule la mesure individuelle est valorisée (merci au théorème d’impossibilité de Arrow) ; enfin, pour boucler, la confusion est dominante, celle qui aboutit à substituer le désir (infini) au besoin (bornable) via le sacro-saint progrès. Mais que fait-on du coût, justement, de la flexibilisation du système socioproductif ? Le consommateur est en effet clivé, en étant « tyran sur le marché des biens, flexibilisé sur le marché de l’emploi, petit épargnant soucieux de la rentabilité des fonds qu’il a placés sur le marché de l’argent et, enfin, sur le marché du travail, travailleur vivant dans la crainte du chômage ». Enfermé comme l’écureuil tournant sur lui-même dans sa cage, l’individu doit (re)devenir le sujet, au sens philosophique. La question est donc bel et bien une affaire de civilisation, où la détermination des besoins doit

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