«Rue Cases Nègres» de Joseph Zobel

Romancier et poète français de la Martinique du 20eme siècle, Joseph Zobel est considéré comme l'un des auteurs les plus significatifs de la littérature antillaise. C'est en 1950 qu'il publie « la rue cases-negres », roman autobiographique, qui sera retranscrit à l'écran par Euzhan Palcy en 1982. Il mets en scène le combat d'une grand mère, M'man Tine, afin que son petit fils José jouisse d'une bonne éducation et d'une instruction lui permettant d'avoir un un bon métier pour lui éviter de travailler toute sa vie dans les champs de canne. L'extrait que nous allons étudier est l'excipit du roman. José nous raconte la mort de sa grand-mère, M'man Tine, et les souvenirs qu'elle lui a laissé. Nous verrons comment la description précise des mains de la grand-mère peut nous donner une idée de sa personnalité. Pour cela, nous analyserons dans un premier temps le souvenir de José pour M'man Tine et dans un second temps la vie de cette dernière a travers ses mains.

Dans l'excipit de ce roman, José nous fait part de ces souvenirs concernant sa grand-mère morte notamment caractérisés par un souvenir indélébile, des mains familières et un jeu de lumière.
Premièrement, José nous raconte le souvenir de M'man Tine morte. En effet, il commence par nous dire qu'il n'arrive pas a se rappeler de son visage : Je m'obstinais encore a me représenter le visage de M'man Tine, l.1. Il ne perçoit pas cette partie d'elle car l'image de son visage ne lui vint pas : « cette image se refusait »l.2. Mais par la suite, un souvenir de sa grand-mère lui revient et le marque. il a une sorte d'illumination. Elle est perçu par le fait que le troisième paragraphe de l'extrait ne présente que ces deux mots : « ses mains. ». Cela nous donne l'impression que José se rappelle tout à coup des mains de sa grand-mère et que tout ses souvenirs d'elle lui reviennent en tête : « C'était ses mains qui m'apparaissaient ».
Deuxièmement, José nous fait par de sa