Adultes et accro à leur jouet d'enfant !
Qui n'a pas à la maison un petit souvenir d'enfance ? Une peluche, une poupée, un bonhomme en plastique... Rien de bien remarquable, si ce n'est que l'idée de s'en séparer frise l'insupportable. Certains dorment avec, d'autres le câlinent en cachette ou le gardent toujours sur eux à la manière d'un porte-bonheur. Mais dans tous les cas, ce doudou ne manque jamais de leur apporter une bonne dose de réconfort.

A la trentaine parfois bien tassée, ces adultes accomplis restent accro à leur doudou. S'ils assument ? Pas toujours, pas vraiment. Aujourd'hui, ils se confient et nous racontent ce drôle de lien qui les unit à leur "joujou".

Retrouvez leurs témoignages et l'éclairage d'une psy sur ce comportement que l'on juge puéril, souvent à tort.
Touche pas à mon doudou !

Lisa, 28 ans, médiatrice culturelle
Mon petit lapin hochet m'a suivi très longtemps avant d'être assigné à résidence chez mes parents à cause de mon chien. Mais c'est toujours une vraie joie de le retrouver chez eux. Evidemment, hors de question de ne pas dormir avec quand je passe la nuit là-bas ! Comme j'ai beaucoup déménagé, il représente une évidence, quelque chose de stable. Mon copain est au courant et trouve cela plutôt mignon, même si aujourd'hui ce jouet est tout sauf sexy. Mais tant pis, je l'appelle "vieille peau" et je ne veux pas que l'on y touche. Quand j'avais 13 ans, ma tante avait voulu me faire plaisir en le recousant. Je m'en souviens très bien : j'étais tellement déçue que l'on a dû tout découdre aussitôt.

Olivia, 29 ans, photographe free lance
Mon Snoopy a bientôt 29 ans, alors il est un peu raccommodé, un peu gris. Il est toujours à la maison, seulement, depuis que je vis en couple, il est assis sur une malle à côté du lit et non plus dans mon lit. Comment expliquer que je lui sois si attachée ? Difficile à dire, c'est mon doudou, il fait partie de moi. Il m'apporte du réconfort, me rappelle des souvenirs. Je me souviens