Commentaire littéraire.
Scène des Fourberies de Scapin.

Il semble évident que dans cette scène, il faut étudier le comique : quels sont les différents procédés comiques mis en œuvre, mais aussi, pour aller plus loin, les traits de la nature humaine peints à travers ce comique.

Introduction ( 3 parties : présentation de la pièce, situation de la scène par rapport à l’intrigue / Présentation de la problématique / présentation du plan)
Après plusieurs pièces destinées au théâtre de cour, et une « pièce à machines », somptueuse et coûteuse, Psyché, Molière, avec Les Fourberies de Scapin retrouve son théâtre habituel, Le Palais Royal, et ses spectateurs. Dans cette pièce, située à Naples, l’élément comique tient une place primordiale et le rythme, rapide, du texte est centré sur un meneur de jeu, Scapin. Dans la scène qui nous intéresse ici, ce dernier veut obtenir de Géronte cinquante écus pour que son jeune maître puisse libérer celle qu’il aime, Zerbinette, tenue prisonnière par les Egyptiens qui réclament cette somme en échange de sa liberté.
Ce personnage est directement emprunté au répertoire traditionnel de la commedia dell’arte. Molière utilise tous les procédés propres au genre de la comédie, pour provoquer le rire. Sa pièce, cependant, est marquée par son génie propre, sa faculté à dépeindre avec finesse l’âme humaine ; le rire alors suscite la réflexion, presque l’émotion.

Nous montrerons en quoi dans cet extrait plusieurs procédés comiques sont mis en œuvre pour amuser et divertir le spectateur. Puis, comment le comique repose surtout sur la manière dont le dialogue est mené, et la tentative de chaque personnage de persuader l’autre, sans pouvoir s’en faire entendre. Enfin, nous analyserons la peinture de l’âme humaine mise en œuvre dans cet extrait.

Développement : trois parties, correspondant au plan annoncé( on aère le texte entre chaque partie, en sautant une ligne). Dans chaque partie, on peut faire des sous-parties signalées par des