Commentaire sur la Princesse de Clèves
Texte 1 : La Princesse de Clèves
Introduction
En 1678, Marie Madeleine de la Fayette publie anonymement son roman La Princesse de Clèves. Rattachée au Classicisme et à la Préciosité, cette oeuvre décrit le déchirement amoureux de Mlle de Chartres face à son mari M. de Clèves et à l’homme envers qui elle ressent une inclination : Le duc de Nemours.
En quoi la passion naissante de M. de Clèves pour Mlle de Chartres souligne sa personne hors du commun ?
Après avoir analysé la description de Mlle de Chartres, nous traiterons la description de M. de Clèves face à elle.
I - Une jeune fille extraordinaire
1) Une personnalité hors du commun
Son éducation noble
« civilisée » l.14
« pleine de grâces et de charmes » l.7
« grande qualité » l.17 elle ne répond pas aux avances d’un homme autre que son mari (embarassée) :
« ses regards l’embarassaient, contre l’ordinaire des jeunes personnes » l.19-20 elle ne veut pas rester en sa présence (gênée) :
« impatience de s’en aller », « promptement » l.21, 22
Du haut de ses seize ans, elle est fortement bine éduquée, ce qui est assez surprenant.
2) Une beauté atypique
« on l’avait déjà proposé plusieurs mariages » l.2 : elle est très demandée du fait de sa beauté.
Beaucoup d’adjectifs amplificateurs : « extrême » l.2 ; « extrêmement » l.3 ; « grande » l.5 et 17 ces adjectifs mettent en relief sa beauté. « la blancheur de son teint » l.5, 6 : elle est noble, pure car elle ne s’expose pas au soleil ni à la vue des hommes. sa chevelure contraste avec son teint : précieux pour une femme, richesse de sa beauté.
« tous ses traits étaient réguliers » l.6, 7 : visage parfait, bien dessiné.
La répétition de l’adjectif beauté :
l.5, 10, 20 et 24 + l’adjectif « belle » l.15
De plus, sa mère a une telle estime de sa fille que pour elle, personne n’en est digne :
« ne trouvait presque rien digne de sa fille » l.3
II- La Réaction de M. de Clèves, la naissance d’une passion
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