Commentaire sur la rencontre entre rousseau et madame de warens
INTRODUCTION
Rousseau est accueillit par l'Abbé de Pontverre, qui veut lui faire l'apostolat. Une fois que Rousseau a réussi, il l'envoie à Annecy chez Mme de Warens, nouvelle convertie.
On pourra analyser successivement :
I. Le voyage vers Annecy "Je ma sentais fort humilié . a décidé de mon caractère"
II. Le portrait de Rousseau par lui même "J'étais au milieu . j'en manquais"
III. La rencontre proprement dite "Craignant donc . à genoux"
IV. Mme de Warens "C'était un passage . j'irai causer avec vous"
I. LE VOYAGE VERS ANNECY
C'est un homme de 50 ans qui raconte ses émois de 15 ans. Il réagit et retient "une bonne dame bien charitable" ([l.126]), qui fait naître en lui un sentiment d'humiliation. Il ne peut l'imaginer que sous les traits d'une dévote, "une vieille dévote bien rechignée" ([l.192]).
Il est pressé par Mr de Pontverre, par la faim et par l'envie de faire un voyage. Il en prit son parti quoique avec peine. Rousseau aime l'aventure. Il met 3 jours au lieu d'un ("j'arrive enfin, je vois Mme de Warens" [l.146]).
On attend un portrait de lui, il n'en est rien. C'est un retour de Rousseau sur lui-même qui prend place ici. L'apparition de Mme de Warens n'arrivera qu'à la fin.
II. LE PORTRAIT DE ROUSSEAU PAR LUI MEME
En une phrase, Rousseau justifie ce temps d'arrêt dans le récit, par l'importance de cette rencontre pour sa formation. Il est donc légitime qu'il s'y attarde. Il trace ici un portrait de lui-même, assez flatteur.
On voit la vivacité de Rousseau. Des choses inalliables qui s'unissent déjà en lui, timide et vif. C'est un si joli garçon qui ne sait pas tirer parti de cela. Il a le sentiment d'être quelqu'un, déséquilibré entre ses différentes et ces qualités.
III. LA RENCONTRE PROPREMENT DITE
Il va écrire et faire une "belle lettre en style d'orateur" ([l.169]). Il est d'abord éloquent (comme dans beaucoup d'ouvres : les Discours,