Au XVIIIe siècle, le mouvement dominant est Les Lumières. Les philosophes des Lumières sont d’un types particulier, ils ne vivent pas à l’écart, ils sont dans la société et réfléchissent au fonctionnement de celle-ci. Voltaire en est un exemple parfait, originaire de la haute bourgeoisie, Voltaire est un homme très engagé qui défend de nombreuse cause et qui est très apprécié de son vivant. Voltaire critique énormément l’Eglise et est très impliqué dans les affaires judiciaires. En 1759, Voltaire écrit son conte philosophique, Candide, il critique le mouvement de pensée de l’optimisme a travers l’oeil neuf de Candide. Plus particulièrement au Chapitre 19, Candide se retrouve fasse a un esclave qui attend sont maitre, Candide va découvrir l’esclavage et remettre en cause l’optimisme que lui a enseigné sont maitre Pangloss après avoir entendu le récit de l’esclave. Voltaire étant un philosophe engagé avant tout, nous pouvons nous demander comment Voltaire critique-t-il en utilisant les composantes du récit ? On retrouve dans l’extrait de nombreux éléments du récit qui permette la critique. D’une part Voltaire critique l’esclavage et la religion grâce au paroles rapportées du nègre et d’autre part Voltaire utilise le récit et le narrateur pour indigner le lecteur et critiquer l’optimisme.

Voltaire, par le discours de l’esclave qui décrit sa situation comme banal dénonce l’esclavage et les pratiques de mutilations qui accompagne. En effet l’esclave expose ses mutilations comme si cela était normale « c’est l’usage ». Le nègre accepte sa situation, son ton est très calme on peut le voir grâce a la formation de ses phrases très équilibrées et dans lesquelles on retrouve une répétions de construction entre son attitude et les mutilations qu’il reçois « Quand nous travaillons au sucreries, et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main; quand nous voulons nous enfuir on nous coupe la jambe » Cette répétition est souligné par l’anaphore de « Quand » et