Commentaire "voyage de bougaiville" de diderot
INTRODUCTION
Ce texte de Diderot est le deuxième chapitre au Supplément au voyage de Bougainville, appartenant au groupement de textes, « L'homme dans sa grandeur et sa misère ». Il répond à l'ouvrage du navigateur Bougainville : Voyage autour du monde (1771). Diderot est un philosophe du XVIIIème qui se bat contre les institutions politiques et sociales de son pays. Il honore la lumière de la réflexion, et non l’obscurantisme de la religion. Comme Voltaire, il se sert de l'écriture comme une arme. Le livre est publié en 1772 et Diderot y présente le « Mythe du Bon Sauvage », à la suite du tour du monde de Bougainville, en 1766.
Cette œuvre est conçu comme un dialogue opposant deux façons de penser, de vivre. Il soulève également le problème du colonialisme et célèbre la vie sauvage par rapport à l'homme civilisé ici dénigré.
Ce texte met en scène un vieillard qui se présent comme étant indifférent aux départ des blancs. Au moment de ce départ, il prononce un discours violent divisés en deux parties : dans la première il s'adresse tout d'abord aux Tahitiens puis dans la deuxième, il s'adresse directement à Bougainville.
Comment Diderot souligne l'opposition entre deux nations, les qualités des tahitiens devant les défauts de la culture blanche ?
Pour répondre à cette problématique, nous étudierons dans un premier temps les méfaits de la civilisation, puis l'éloge de la vie naturelle et enfin, la force oratoire du texte sera envisagée.
I/ Les méfaits de la civilisation (un réquisitoire contre la colonisation)
a) Esprit de destruction et immoralité des colons de la part des Européens volonté d’anéantissement et de domination lexique qualifiant les Européens : cruauté, violence, esclavage, mort... caractères irrémédiables aux faits qu'ils ont accomplis
b) Intrusion de la notion de propriété et de nouveaux besoins
distinction du tien et du mien : périphrase