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Commentaire sur Antigone
De page 71 : « Père, les dieux ont doté les humain de la raison […] » à page 73 «Appartient-il à l’opinion publique […] ».

Ce passage d’Antigone de Sophocle – un dialogue entre roi Créon et son fils – est cruciale pour le développement des caractères et un des thèmes fondamentale de l’auteur : la critique de l’absolutisme. Après avoir lu l’argument opposant Créon a Antigone, nous avons appris que le roi possède la caractéristique primordiale du despote : il croit sincèrement que ses paroles constituent l’unique vérité. Mais désormais, Créon est opposé à son fils qui tente de lui en prouver autrement.

Contrairement à Antigone – qui elle aussi semblait être plutôt têtue – Hémon fait preuve de tact lorsqu’il critique son père. Sophocle semble là glorifier la diplomatie par les choix en diction qu’il fait pour Hémon comme : « je ne saurais affirmer que tu as tort » exprimant clairement que lui, contrairement à son père, ne se voit pas comme « l’unique détenteur de la vérité » et « il n’y a pas de honte à s’instruire sans cesse » à la place de ‘il est mieux de’. Aussi Hémon conte une courte histoire à son père, l’informant comment et pourquoi il en est venu à cette conclusion par le billet de « comprendre » à la place de ‘savoir’. Ces choix de diction créent un air compréhensif, une atmosphère pacifique, et un ton sage, comme si les paroles d’Hémon sont des « leçons de sagesse » .

En effet Hémon tente d’instruire Créon en glorifiant certaines qualités humaine comme la raison et la flexibilité. Ceci nous informe qu’Hémon représente la justesse selon Sophocle car l’acte d’entrer en discussion avec Créon l’autocrate, c’est en fait Sophocle qui critique l’autocratie. Ce que Sophocle et donc Hémon aimeraient voir, c’est un dirigeant qui puisse se remettre en cause, puisse écouter son peuple, et faire preuve de raison : « le plus précieux des biens » humains. Et pour rendre l’effet de critique encore plus forte, Sophocle donne