Autobiographie à la manière de romain gary
C'était un jour de décembre, ou plutôt un soir de décembre. Ce soir-là, était la soirée où j'ai pris conscience que le Père-Noël n'existe pas et où une part de magie et de naïveté s'est éteinte en moi, vous savez, cette part d'un enfant qui fait justement que c'est un enfant. Cette naïveté enfantine qui vous protège du monde extérieur, qui vous permet de croire à des choses telles que le Père-Noël, la petite souris qui vient chercher les dents de lait quand vous les tombées et que vous donne un petit cadeau à la place ou bien encore les cloches de Pâques, qui vient vous offrir des chocolats. Cette soirrée-là, je peux vous la conter dans les moindres détails, car pour moi c'est comme si c'était hier, cette soirrée a marqué à tout jamais un tournent dans ma vie d'enfant.
C'était la soirée où le travail à mon père offrait les cadeaux aux enfants des salariés, à cette occasion, un retraité de l'entreprise se déguisait alors en Père-Noël afin de faire perdurer la magie pour les enfants. Jusqu'à ce jour, je ne me doutais absolument de rien, mais ce soir-là, tout à changer. Ce qui m'a alors mis « la puce à l'oreille » est la tenue du soi-disant Père-Noël. Celui-ci portait alors une barbe blanche d'où l'on voyait échapper un petit élastique blanc, il est vêtu d'un ensemble rouge et blanc, d'où l'on voyait dépasser d'en dessous une polaire verte anis, un pantalon en jeans, et des baskets que je vennais de voir sur l'un des anciens collègues de travail de mon père. C'est alors que j'émis quelques doutes. Le soir venus, j'en parlais alors avec ma mère et venais alors l'heure de la fameuse conversation avec ses questions d'enfant perdu qui demande de vraies réponses. Et c'est ainsi que j'appris alors la vérité, sur le coup évidemment j'étais réellement deçue, mais ma déception fut vite remplacée par de l'envie de passer cette année pour ensuite venir au Noël prochain où ma mère m'avait promis que je puisse l'aider à préparer