Commentaire ddhc

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Introduction : La Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne est une réécriture de la Déclarations des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. Si la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen a permis la mise à jour des fondements démocratiques de notre société, sa réécriture par Olympe de Gouges a pour but de prouver que la femme y a été laissée pour compte.Ce texte, situé entre la dédicace à la reine et le préambule, résonne comme une mise en accusation des hommes. Le bilan de …afficher plus de contenu…

L'attaque du texte se veut brutale : l'apostrophe et la question « es-tu capable ? » induisent une mise en accusation selon laquelle l'homme serait injuste.Cette attaque brutale a également pour fonction de capter l'attention de l'auditoire (locution latine: captatio benevolentiae).Dans sa toute première phrase «Homme, es-tu capable d'être juste ? C'est une femme qui t'en fait la question » on observe une opposition entre « une femme » et « homme ». L'emploi de l'article indéfini « une » pose le fait que n'importe quelle femme pourrait formuler cette accusation. Par l'asyndète « tu ne lui ôteras pas du moins ce droit » elle sous-entend que de nombreux droits lui ont déjà été confisqués par l'homme. Ce que renforce la question rhétorique à valeur phatique « dis-moi …afficher plus de contenu…

» vient acculer l'homme à se poser la question de son injustice envers les femmes. Par l'utilisation de la première personne, Olympe de Gouges se fait la porte-parole d'une cause féminine. Les réponses suggérées à la supériorité de l'homme sont immédiatement portées en dérision et l'hyperbole « empire souverain » qui renverrait à Dieu par une forme de périphrase disqualifie toute légitimité de l'oppression masculine.c. La fin du paragraphe est construit quant à lui sur un parallélisme destiné à poser les bornes des représentations : «observe le Créateur dans sa sagesse » ; « parcours la Nature dans toute sa grandeur »Du point de vue théologique ou matérialiste et scientifique rien ne justifie une quelconque supériorité d'un sexe sur l'autre que l’on n’observe nulle

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