Commentaire du 3 ème chapitre iii de harrou ben jelloun
Semestre : 3
Hicham BELHAJ Commentaire du 3 ème chapitre de Harrouda de Tahar Ben Jelloun Le travail que nous tenterons de mener propose une relecture du troisième chapitre de Harrouda, intitulé vendredi les cendres. Dans la perspective de cette relecture il s’agit d’interroger deux choses différentes : nous tâcherons, dans une première partie de développer la question du regard. A ce niveau là, nous essayerons, de jeter un flot de lumière sur …afficher plus de contenu…
»1, amorce le premier aspect du « regard », celui du narrateur « hétérodiégétique » omniscient, c’est-à-dire un regard fait de « ses propres yeux ». Cette première forme de regard est un moyen, dit-on, qui lui permet d’ « entrer dans un monde d’êtres qui se montrent », en l’occurrence celui des protagonistes de Casablanca, où a eu lieu la fameuse émeute de mars 1965 qui constitue le fond historique de la « diégèse », et leurs opposants. C’est par le truchement de l’œil que s’effectue le voir, lequel est, comme disait Merleau-Ponty dans L’œil et l’esprit, « la fenêtre de l’âme sur le monde ». Donc, une opération par laquelle le …afficher plus de contenu…
Craignez votre seigneur. Le séisme [qui précédera] l’Heure est une chose terrible.
Le jour où vous le verrez, toute nourrice oubliera ce qu’elle allaitait, et toute femelle avortera de ce qu’elle portait. Et tu verras les gens ivres, alors qu’ils ne le sont pas. Mais le châtiment d’Allah est dur. »4
Ainsi, les femmes « affolées » du passage sont assimilées aux nourrices dans Le
Verset coranique. L’Apocalypse est aussi présente dans le chapitre par le biais de la double figue Christ/Antéchrist. L’antéchrist est assumé par « le poulpe » dont « les tentacules (…) avalèrent quelques enfants. »5Lequel est venu prêcher
2 Ibid. p : 102
3 Op.cit. p : 91
4 Sourate Le pèlerinage (Al-Hajj), Le Coran, éditon électronique. p : 333.sources :