Commentaire littéraire, pelléas et mélisande, 1893, 1893, 18
En effet, cette ouïe n’est pas réelle, c’est nous, en tant que lecteur, qui nous nous imaginons, selon la description, la sonorité des sons ainsi que les bruits aux alentours. Puis, le toucher nous ait également conter. Maurice Maeterlinck développe également l’imagination du toucher du lecteur, spectateur. Tant dans le toucher des mains de Mélisande que dans les bruits environnants, en passant par la vue et le jeu d’ombre et de lumière, Maurice Maeterlinck nous plonge dans la scène et nous fait avoir l’impression d’être, à notre tour, présent dans la même scène. Pour finir, ici encore, le dramaturge emploi des procédés littéraires afin de rendre encore plus vivant ses répliques. Au théâtre, ces dernières sont animées, …afficher plus de contenu…
Pour conclure, Maurice Maeterlinck met en scène deux jeunes amants qui se dévoilent mutuellement leur amour. Pour faire vivre la scène au lecteur, sans conteur, sans acteurs, etc., il utilise plusieurs procédés littéraire afin de faire vivre son récit, son histoire. Cet amour naissant est donc marqué par plusieurs éléments, certains sont explicites, tandis que d’autres restent plus supposés, plus implicites voire nécessitant une réflexion postérieure, voire réfléchie. Telle en découle la réflexion entre le jeu de lumière et d’ombre. D’autant plus, ici, les deux destins des deux entités se croisent et vont même jusqu’à s’inverser. En effet, l’entité amour entre en contact avec l’entité de la relation entre deux êtres. L’entité amour passe de l’ombre à la lumière alors que