Silveira Ramos Telma Commentaire de texte :Pascal, Pensées, fragment 693Tout être humain a conscience de son éphémérité. Nous savons tous que nous sommes des êtres mortels. Pourtant nous continuons à vivre, bien que nous ne sachions pas pourquoi nous vivons. Comment faisons-nous pour ne pas subir notre ignorance face à notre existence ? Comment faisons-nous pour jouir de la vie tout en sachant qu’elle est limitée ? En effet, si nous nous laissions aller à ces interrogations et à la préoccupation de …afficher plus de contenu…

L’ennuis nous place dans un état d’inaction dans lequel nous nous sentons vide. C ‘est lorsque nous nous ennuyons qu’à lieu cette introspection terrifiante car elle nous renvoie au vide en nous. Nous craignons le vide, cette peur se démontre avec notre répulsion du silence, nous ne pouvons rester seul avec nous-même. Ainsi pour éviter cet ennui, il faut occuper notre esprit. Il faut le détourner sur d’autre “objets”. Il faut nous divertir. En effet le divertissement Est-ce qui va nous détourner de ce que nous sommes, des êtres misérables et mortels, pour nous permettre de vivre. L’objet de notre divertissement peut être réjouissant tout comme …afficher plus de contenu…

Car c’est un divertissement qui vient nous détourner de nos pensées, de notre état misérable. Ces personnes qui s’en remettent au divertissement pour fuir qui ils sont, Pascal les décrit comme des misérables égarés. Cependant il ne semble pas les juger il admire ceux qui parviennent à ne pas sombrer dans le désespoir. Mais tout de même, le divertissement reste éphémère, et nous finissons toujours par devoir faire face aux abîme causé par notre ennui. De plus le divertissement n’est pas une solution, il n’est qu’un anti-douleur, efficace certes mais qui ne résout pas notre état misérable Ainsi, pour échapper à son état de misère et sa fatalité, l’être humain cherche à occuper son