Commentaire sur le soleil de rimbaud
Comment le soleil éclaire t il le lecteur sur le rôle du poète ?
I-Lumière de vie II-Lumière créatrice
Le poème s’ouvre sur deux alexandrins dépeignant Paris: «"Le long du vieux faubourg, où pendent aux masures / Les persiennes, abri des secrètes luxures"». Un monde citadin " vieux Faubourg " frontière entre la ville et la campagne
La rime «"masures / luxures"» souligne l’alliance de la misère et du vice dans la ville moderne.
"Vieux masure" péjoratif endroit perdu mais toucher …afficher plus de contenu…
Elle est d’emblée présentée comme une activité vivante, qui s’exerce en marchant. La métaphore entre le poète et un joueur d’escrime fait de la poésie une sorte de combat d’épée, une lutte contre le langage et la ville.
L’adjectif «fantasque» suggère que de fascinantes trouvailles naissent de la recherche poétique.
Le participe présent «"Flairant"» (v.6) animalise le poète, mais de manière méliorative car il est celui dont l’acuité sensorielle permet d’établir des correspondances poétiques.
Des vers 6 à 8, le poète est assimilé au chiffonnier, homme qui récupère les déchets avec son crochet pour revendre ceux qui ont de la valeur:
"«Flairant», «Trébuchant», «Heurtant»". L’énumération ternaire des participes présents restitue la démarche active du …afficher plus de contenu…
Le point d’exclamation concluant la strophe exprime l’emportement lyrique du poète qui perçoit dans le soleil une puissance supérieure.
Bienveillant protecteur " il fait s'evaporer les soucis vers le ciel "
Dans le quatrain final, Baudelaire établit une comparaison entre le soleil et le poète : «"ainsi qu’un poète"». Le poète, comme le soleil, «"descend dans les villes"» et «"ennoblit le sort des choses les plus viles"» (v.18). La vrai valeur de la poésie pour Baudelaire les boues deviennent or aussi bien les maladies physique"chlorose " que morale .
La rime des homophones «villes/viles» assimile l’espace urbain des «Tableaux parisiens» à l’espace du vice et de la misère