Correction de la composition sur les économies-monde

Rédaction de la 3è partie

A partir des années 1970-1980, l’économie-monde américaine n’est plus aussi évidente, dans la mesure où l’économie américaine est quelque peu affaiblie, et où les Etats-Unis dépendent de façon croissante des approvisionnements extérieurs dans certaines matières premières. L’économie-monde a en effet tendance, au cours de cette période, à se muer en une économie multipolaire, du de l’internationalisation croissante des économies qui les rend interdépendantes, le phénomène étant accentué à partir des années 1980 lorsque l’on entre dans la mondialisation financière qui permet aux Firmes multinationales d’investir partout dans le monde. Cette économie multipolaire découle également de l’émergence de nouveaux pôles comme le Japon devenu deuxième puissance mondiale en 1968, ou les Dragons d’Asie (Singapour, Taïwan, Hong-Kong, Corée du sud) qui remettent en question la capacité productive des pays du nord par les délocalisations d’entreprises de pays développés vers ces espaces. La montée en puissance de la Chine qui s’ouvre au monde dans les années 1980, puis s’impose dans les années 2000 comme une puissance commerciale et financière, rend cette nouvelle forme d’économie-monde plus évidente dans la mesure où la Chine semble être un nouveau centre en devenir. Mais l’économie multipolaire ne provient pas que de l’Asie : les années 2000, et plus particulièrement depuis la crise financière commencée en 2007, ont vu émerger des puissances dans les pays du sud, autrefois dominés par les pays occidentaux. Ces puissances sont notamment le Brésil, vaste pays devenue une puissance agricole et minière mais aussi industrielle en attirant les IDE (investissements directs à l’étranger). Mais aussi l’Inde, deuxième pays le plus peuplé du monde qui connaît un boom grâce à ses activités de service, ou encore le Mexique, l’Afrique du sud, et bien d’autres promis à un avenir