Le téléchargement de musique via le «Peer to Peer» est illégal. Le «Peer to Peer» est un système qui permet à tous les ordinateurs de servir de serveur au lieu d'un seul serveur diffusant des fichiers pour tous les autres. Ce système permet donc à tous les particuliers d'héberger des fichiers (films, musiques...) et ainsi de les faire partager en toute liberté avec les autres ordinateurs.

Ce système rend le téléchargement extrèmement facile si bien que les jeunes l'utilisent de plus en plus:
Le téléchargement illégal est bien ancré chez les jeunes, il se banalise. Pour certain le téléchargement illégal ne nuit pas au artistes. D'autres pensent le contraire mais «comme tout le monde le fait...». Ils insistent aussi sur leur usage des fichiers téléchargés qui est personnel et privé donc selon eux pas tellement illégal car ils n'en tirent aucun bénéfice.(annexe 5)
Depuis plusieurs années de nombreux projets de loi ont été annoncés mais aucun n'a aboutit, il faut dire que le caractère massif du comportement rend une sanction légale très difficile et peu crédible. Le projet de loi HADOPI qui prévoyait un système de sanctions progressives a été abandonné.
50% des français estime que le projet de loi HADOPI ne permettrait pas de faire évoluer les pratiques.(annexe 2)
C'est une des raisons pour laquelle les particuliers continuent de télécharger illégalement. Le système rend les choses si simples qu'il est presque aussi facile de télécharger illégalement que légalement.
Il y a seulement des sanctions à petites échelles qui se font au «compte goutte» et qui vise les gros «pirates» téléchargeants plusieurs films par jour.
L'industrie du disque, elle pourtant, souffre de ces téléchargements, c'est un réel manque à gagner:
Selon une étude réalisée par le cabinet GFK(cabinet spécialisé dans les études de marché et les enquètes notamment liées aux nouvelles technologies) plus d'un milliard de chanson ont été téléchargé en France en 2005.Et seulement 2% des titres