Introduction :

Cinq grands domaines semblent favoriser l'accomplissement de progrès par rapport aux objectifs de développement énoncés dans la Déclaration du Millénaire, à savoir: la décentralisation, la transparence et l'obligation de rendre des comptes, la "gouvernance engagée" ou la prise en compte des points de vue des citoyens dans la politique gouvernementale, l'utilisation des technologies de l'information et de la communication (TIC), le renforcement des capacités en matière de statistique.
Ce concept de gouvernance implique la promotion des valeurs de rigueur, d’équité, de probité (honnêteté, droiture, intégrité, incorruptibilité, moralité, chasteté), de transparence et d’efficacité dans les affaires publiques.
Ceci doit se traduire par une meilleure gestion des finances publiques, la lutte contre la corruption, le népotisme et le clientélisme.
Un objectif bien loin de la réalité en tout cas pour les pays en développement (PED). Les exemples sont légion et illustrent de façon frappante les moroses évidences dont la plupart des pays font face depuis trente ans: opacité, arbitraire, manque de compétences, politiques erronées, mauvaise gouvernance, corruption ou encore népotisme, clientélisme, tribalisme, patronage, distribution de prébendes, etc., L’Administration publique malgache n’échappe pas non plus à la règle et ce fléau continue d’éroder de plus en plus son fonctionnement voire d’entacher son image.
Tant des mesures sont déjà prises et pas mal de reformes y sont déjà appliquées, malheureusement, au vu et au su de tout le monde, cette démarche n’a pas réussi à cerner tant qu’il faut les maux et les vices qui s’invétèrent au cœur de l’Administration et voilà l’image noircie et ternie par des pratiques « disfonctionnelles »