Compte rendu de un diamant brut, d'yvette szczupak-thomas
Editions Métailié, Paris, 2008 - 489 pages
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Table des matières :
Page 1 : Page de garde Page 2 : Table des matières Page 3 : Introduction Pages 4 à 10 : Développement o I – L’Assistance Publique et l’adoption. o II – Les deux classes opposées de la société. o III – Une élévation culturelle. Page 11 : Conclusion
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Introduction
Yvette Szczupak-Thomas naît en 1929 en Bourgogne d’une mère morte poitrinaire et d’un père alcoolique qui décède dans un accident de la circulation. C’est ainsi qu’Yvette Szczupak-Thomas devient pupille de l’Assistance Publique et sera placée chez une nourrisse pour être ensuite ballottée entre fermes et salons parisiens. Elle fuit, dès sa majorité, en Israël où elle résidera jusqu'à sa mort en 2003. C’est à travers Un diamant brut que Yvette Szczupak-Thomas nous fera part de ses Mémoires qu’elle commence à écrire en 1980 et ne les finit qu’une vingtaine d’années plus tard, en 1999 à Jérusalem. Cette œuvre est donc une autobiographie, terme composé de trois mots grecs désignant l’écriture (graphein) de sa vie (bios) par soi-même (autos). En effet, Yvette SzczupakThomas raconte une période de sa vie entre 1938 et 1950, de l’âge de ses 9 ans à sa majorité, d’une manière rétrospective. C’est avec ce récit recomposé qu’elle met l’accent sur les problèmes de l’Assistance Publique et de l’adoption. L’analyse de son autobiographie nous permet d’aborder plusieurs thèmes tout en respectant la structure de l’œuvre. Dans un premier temps, le thème de l’adoption est traité de manière récurrente. Puis nous pourrons voir, grâce aux diverses expériences d’Yvette, les deux classes opposées de la société en période de guerre et d’après-guerre. Enfin, Yvette Szczupak-Thomas connaitra une évolution culturelle à travers ses différentes familles.
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Développement
I – L’Assistance Publique et l’adoption
« L’adoption se compte au nombre des mœurs les plus applaudies, dont on assure