Biographie henry michaux
Adolescent angoissé, ses premières expériences littéraires sont marquées par la fréquentation de Tolstoï et Dostoïevski. Même s'il lit beaucoup pendant ses études chez les jésuites, il ne s'oriente pas tout d'abord vers l'écriture mais vers la médecine, qu'il abandonnera assez vite cependant pour s'engager comme matelot. Il navigue en 1920 et 1921 mais doit débarquer, son bateau étant désarmé. À peu près à la même époque, la découverte de Lautréamont le pousse à écrire. Il en sortira Cas de folie circulaire en 1922, premier texte qui donne déjà une idée de son style. Ensuite les écrits se succèdent (les Rêves et la Jambe en 1923, Qui je fus en 1927,...) et les styles se multiplient.
Dans les années 1920, il collabore activement à la revue d'avant-garde Le Disque vert fondée par Franz Hellens.
Pendant cette période, il émigre à Paris. Dès lors, il ne cessera de renier tout ce qui le rattache à la Belgique. En revanche il gardera jusqu'à la fin de sa vie une réelle affinité avec la France et avec Paris en particulier[1] - même s'il ne cessera jamais de voyager dans le monde entier.
À Paris, il se lie rapidement avec le poète Jules Supervielle avec qui il restera ami jusqu'à sa mort. En 1936 ils voyagent en Uruguay (chez Supervielle) puis à Buenos Aires en Argentine pour le Congrès International du Pen Club International. C'est au cours de ce voyage que Michaux rencontre Susana Soca, femme de lettres uruguayenne avec qui il sera très lié[1]. Il retrouve également Victoria Ocampo, la directrice de SUR.
A Paris, Michaux fut ami avec plusieurs personnes qui jouèrent un grand rôle dans le monde artistique, comme Brassaï, Claude