De Benedetti Mickael Année : 2014/2015
L2 AES Sociologie des organisations

Compte-rendu de lecture

Texte étudié : David Courpasson, l'action contrainte, organisations libérales et domination. Chapitre 2. « Les sociologies françaises de l'organisation. Le refus du déterminisme » (p.47-96)

David Courpasson est professeur de sociologie à E.M Lyon (École de Management Lyon) et éditeur en chef de la revue américaine « Organization Science ».
Après 3 Masters, en management (en 1985), en socio-économie (en 1987) et en sociologie et démographie (en 1988), il obtient son doctorat en sociologie à l'université de Lyon en 1993.
Ses travaux et recherches s'articulent autour de la construction des régimes politiques de gestion des entreprises, et à la combinaison entre les modèles bureaucratiques et entrepreneuriaux de l'organisation. Dans le chapitre 2 de son livre « l'action contrainte, organisations libérales et domination. », David Courpasson critique de nombreuses analyses de la sociologie française des organisations, notamment des auteurs comme Crozier, Freidberg (dans leur ouvrage : l'acteur et le système) ou Segrestin, Dubar, Reynaud, etc. il s'oppose à l'organisation comme modèle libéral, il faut penser autrement la sociologie française que par la conception managériale où l'organisation est un lieu de négociation, mais plutôt un lieu où l'organisation exerce aussi son influence sur les individus et « poursuit un projet de domination plus ou moins légitime, fondé sur la restriction des actions individuelles. » La contrainte, la domination peuvent-elles nuire à la liberté d'action de l'individu ?

Tout d'abord, nous comprenons dès le début du chapitre que l'auteur prône la sociologie de la domination et s'oppose explicitement à la conception managériale de l'organisation et à l'analyse stratégique développé par Crozier et Friedberg, qui s'explique par le refus du déterminisme, de la domination et de contrainte,