Aujourd'hui, en période de crise les candidats sont particulièrement nombreux à se présenter face aux recruteurs, l'offre d'emploi étant nettement inférieure à la demande. Nous nous sommes donc interrogés sur la place des compétences et des comportements au sein du recrutement. La compétence peut se définir comme l'ensemble des savoir, savoir faire et savoir être de l'individu. Nous avons distingué des compétences techniques et des compétences comportementales. Nous verrons tout d'abord que les compétences techniques sont certes essentielles, mais nous constaterons par la suite que le comportement fait la différence.
Au sein des compétences techniques, diplômes, expérience et savoir faire sont les facteurs clés d'un recrutement réussi.
Le diplôme est le premier élément de jugement du candidat, il reste un argument de poids pour se positionner sur le marché du travail. Un diplôme à double compétence, international, professionnalisant, avec un contenu stratégique et technique est particulièrement attractif. Cependant, le diplôme seul ne suffit pas pour se différencier : faire vivre ses compétences notamment au travers de l'expérience est une nécessité.
L'expérience, tout particulièrement en période de crise économique, est recherchée par les recruteurs, car elle est un gage de sécurité pour eux. Ainsi, les entreprises privilégient les cadres avec une certaine ancienneté dans le métier, au détriment des jeunes diplômés. Ces derniers doivent se distinguer par leurs stages adaptés à leurs cursus et à l'emploi recherché, par des séjours à l'étranger, ou par le biais de l'alternance.
Enfin, à ces deux compétences essentielles s'ajoutent les savoir faire de l'individu (maîtrise d’une langue étrangère, outils informatiques, etc.) pouvant constituer un atout supplémentaire s'ils sont en rapport avec l'emploi visé.
Ces trois paramètres présents dans le CV, sont les premières informations connues par le recruteur. Cependant, au-delà des compétences techniques, ce sont les