Concours national de la résistance et de la déportation 2011
Qui ne s'est jamais demandé ce qu'étaient les plaques aposées aux façades? Qui ne s'est jamais demandé pourquoi son école ou sa rue porte le nom de quelque héros de la résistance? Qui n’a pas de « lieu de mémoire » dans son village ou aux alentours?
Très peu de personnes.
Et c'est bien normal. Nous nous devons de commémorer les noms de ces héros qui ont tant endurés pour nous, pour leur peuple, les français.
Nous nous devons de faire hommage à leur courage.
Il nous est obligatoire de perpétuer cet important devoir de mémoire, chacun à son échelle.
Lors d'une réunion avec un ancien résistant déporté dans notre établissement, nous avons retenus beaucoup de choses que cet homme nous a appris, mais la principale est la suivante : « La mémoire est entre vos mains, il vous faut l'entretenir pour que les erreurs du passé ne se reproduisent jamais! ».
Afin d'entretenir cette mémoire, nous nous sommes demandés quelle serait la plus belle et la plus touchante des manières de parvenir à ce but. Une idée s'imposa, la poésie. À travers la poésie il nous est plus facile de véhiculer cet immense flot d'émotions que les résistants ont ressentis avant, pendant, et après ce long calvaire que fut la chasse de ceux-ci, de ces braves hommes, dans tout le pays.
Le maquis de la Liberte
Hommes, femmes, adolescents et adolescentes,
Tous, pour un Non, pour Liberté,
Furent jugés, pourchassés, exécutes et torturés.
Accusations et preuves insignifiantes sont monnaie courante.
Ironie que d'être accusé d'œuvrer pour la paix!
Propagande et Ordre sont les deux mots de Milice,
Cette cruelle police où perdure le vice,
Qui massacre à tout-va et ne connait pitié!
Quand la Franc-Garde et la Carlingue sont de mèche
Délation, prison et déportation pèsent sur les maquis
Qui veulent sauver leur patrie devenue ennemie.
Dénoncés et reconnus sur les affiches!
Tout faire pour intimider, et même supprimer,
Ce vœu de liberté, ce magnifique fléau,
Cette union de