Concurrence bancaire situation actuelle au senegal
Publié le 25 octobre 2009 à 3h03
L’année bancaire 2009 a été marquée au Sénégal par la crise économique et financière mondiale et ses répercutions sur l’économie nationale, mais surtout par l’accélération de la restructuration du secteur bancaire.
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En effet, c’est cette année qu’a été vraiment effective la fusion entre le géant marocain Attijari-Wafa Bank, la BST et la CBAO. Cette nouvelle entité qui est devenu, de fait, la première banque du Sénégal et de l’UEMOA, bouleverse ainsi l’ordre établi et la suprématie des filiales des groupes français sur le secteur. Cette fusion a constitué un prélude à la prise de participation majoritaire du groupe BMCE, issu du même pays dans le capital de la BOA.
De même, cette année a été également marquée par l’entrée en activité des banques nigérianes qui ont lancé leurs activités avec notamment UBA qui a ouvert son siége et trois agences et la Diamond Bank qui est en phase de pré- lancement.
Dans un paysage bancaire hyper concurrentiel et sur- bancarisé, le Sénégal compte 17 banques pour une population de 12 millions d’habitants là ou le Nigeria totalise seulement 23 banques pour une population plus de dix fois supérieure, il est légitime de se demander quelle stratégie va permettre à ces nouvelles banques de s’imposer comme des leaders du marché ?
La croissance externe ou la méthode AttijariWafa Bank Pour arriver rapidement au statut de premier de la classe, tel qu’il l’avait bien proclamé en 2005 quand il s’implantait au Sénégal, le groupe marocain Attijari Wafa Bank a choisi la méthode la plus rapide, mais pas forcément la plus simple. En effet, pour ces mastodontes du secteur bancaire au bilan gigantesque, comparativement aux banques sénégalaises, il est plus facile de se hisser à la position de leader au travers de croissances externes.
De plus, cette méthode présente l’énorme avantage de permettre de respecter