L’introduction des club de footballe n bourse

Quel marché pour les clubs ?

Il s’agit tout d’abord de déterminer quel marché serait le plus adapté aux clubs de football aux vues des conditions d’entrée. Le premier marché est réservé aux grandes entreprises comme en témoigne la capitalisation minimum. De plus, les contraintes pesant sur les sociétés cotées sur ce marché semblent un peu trop lourdes pour des structures en voie de « professionnalisation » et peu habituées à la communication financière. Enfin, les requêtes concernant la présentation d’exercices bénéficiaires avec versement de dividendes risqueraient de repousser la cotation des premiers clubs de football. Le premier marché ne semble donc pas être la solution. Le marché libre et le nouveau marché ne sont pas des marchés tout à fait bien perçu par les différents investisseurs et institutions, leur manque de contraintes ne « tenant » pas assez la société cotée, et son manque de liquidité exposant au risque de rester « prisonnier » d’un mauvais investissement. Il ne semble donc pas tout à fait souhaitable que les clubs de football optent pour ces marchés. Une telle attitude ne leur permettrait pas d’accéder à la « respectabilité » financière et donc de lever facilement des fonds. Tout au plus, pourrait-on considérer une cotation sur le marché libre comme une cotation d’acclimatation au second marché dans l’attente d’une mise en ordre du club suffisante pour qu’il soit attrayant pour les actionnaires/investisseurs potentiels.
Il reste donc le second marché. Par les différentes contraintes qui pèsent sur les sociétés cotées, il semble accessible à certains clubs de football français ayant fait l’effort de se mettre en conformité avec les normes exigées par le marché. De même, la capitalisation semble relativement accessible pour les plus gros (l’introduction se faisant sous la forme d’une augmentation de capital). Enfin, l’exigence en terme de résultats bénéficiaires n’est pas trop lourde et soulève le